De la friche en activité à l’abandon
Depuis 1850, différentes activités ont pris place notamment l’industrie textile puis de fabrication de pièces mécaniques et métalliques. Ce site est à l’abandon depuis 40 ans et devra, avant toute réhabilitation, passer par une dépollution et un démantèlement.
Concilier le besoin croissant de logements tout en préservant la biodiversité
Précédant le lancement du projet, des écologues et naturalistes ont étudié les lieux dans l’objectif entre autres de repérer des espèces afin de pouvoir le cas échéant les réintroduire.
En parallèle, des études ont mis à jour la présence d’amiante impliquant le désamiantage avant de pouvoir les démolir. Les gravats sains seront réutilisés dans le cadre de l’aménagement du lotissement, cela s’implique dans une démarche d’économie circulaire.
Néanmoins, les activités industrielles ayant laissé des traces de métaux lourds et d’hydrocarbures, une opération de dépollution des terres sera mise en place.
Mixité générationnelle et sociale : les dénominateurs communs du projet « Terre Ad Vitam »
Avec une envergure de 4.5 hectares, ce projet de reconversion de site industriel dans le Haut Rhin, permettra d’offrir des habitats variées (collectif, intermédiaire, maisons groupées, individuelles et résidence senior) afin de favoriser la mixité générationnelle et sociale.
Préservation du ruisseau du Dollerbaechlein et création de corridors écologiques
La réhabilitation de la friche industrielle permettra d’aménager le ruisseau qui borde l’ensemble du site, par ailleurs, le projet prévoit la création d’une piste cyclable. De plus, l’aménagement d’un îlot de fraîcheur au cœur du lotissement permettra de réduire l’impact du réchauffement climatique. Enfin, l’installation de corridors écologiques contribuera au projet « Terre Ad Vitam » de s’inscrire dans une démarche de préservation de l’environnement.