Depuis plusieurs mois maintenant, nous vous expliquons les avantages de la réhabilitation de ces lieux abandonnés. Aujourd’hui, nous avons l’immense joie de démarrer une série d’articles et de reportages autour de la réhabilitation du site dit « AMECO » à Kingersheim, à quelques minutes de Mulhouse.

Ce projet d’envergure, s’inscrit en droite ligne de la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et des enjeux sociétaux et environnementaux qui nous attendent, nous et les générations futures.

De la friche à l’aménagement

Situé à la limite sud de Kingersheim, aux portes de Mulhouse, le site est à l’abandon depuis plusieurs décennies, dans un état de délabrement avancé et potentiellement dangereux.

Il fut tour à tour un haut lieu alsacien de l’industrie textile puis de fabrication de pièces mécaniques et métalliques.

Encore aujourd’hui, nous pouvons y voir de nombreux hangars avec pour certains plusieurs dizaines de mètres sous plafond. Sont également encore sur pied, des bâtiments administratifs, une maison et un entrepôt visible depuis la route.

Il est impressionnant de découvrir et comprendre, après de nombreuses recherches, que les vestiges présents (souvent d’anciennes dalles béton) sont ceux d’un château d’eau, d’ateliers d’impression sur textile ou d’un local pour domestiques et conciergerie.

Comme expliqué précédemment, nous reviendrons prochainement plus en détail sur toute l’Histoire de ce site qui débuta dans les années 1850.

Un projet de réhabilitation de friches industrielle complexe

La transformation d’un tel site en nouveau lieu de Vie nécessite forcément de nombreux travaux.

Les études préliminaires de ce terrain constructible dans le Haut-Rhin ont mis à jour de nombreuses traces d’amiante. La première étape est donc le désamiantage de l’ensemble des bâtiments avant de pouvoir procéder à leur démolition et au démantèlement des nombreux hangars avec leurs toits en tôles et ossatures métalliques.

Les industries qui se sont succédé ont, avec les années, pollué une partie des sols du site. Avec l’accompagnement de bureaux d’études et d’entreprises spécialisés sur ces sujets, près d’un quart de la surface du projet sera dépolluée. Avec une volonté de réduire l’emprunte carbone du projet, la dépollution des terres se fera sur site à l’aide de procédés innovants (de nombreux trajets en camion économisés pour la planète).

Un nouveau lieu de Vie

Ce projet de réhabilitation de friche industrielle a été entièrement pensé en partenariat avec la commune de Kingersheim afin de créer un lieu de Vie en parfaite harmonie avec la vision de la municipalité. La localisation de ce site, en plein cœur de la ville et au milieu d’une zone d’habitations, nécessite attention, concertation et l’adhésion de tous.

« Terre Ad Vitam » propose donc une offre de logements respectant l’Homme et la Nature et favorise la mixité générationnelle et sociale. Nous retrouverons ainsi des logements collectifs et des logements intermédiaires mais également des maisons groupées et des parcelles de maisons individuelles.

Une résidence sénior proposant une dizaine de logements sera construite sur l’un des plus beau lieu, entouré par le Dollerbaechlein, offrant ainsi calme et sérénité à ses résidents.

Les liens et les relations entre les habitants sont également privilégiés avec la création de ce lotissement dans le 68 avec la mise en place de lieux de rencontre et d’échange notamment avec l’implantation d’une cellule commerciale susceptible d’accueillir un commerce de proximité directement au sein du lotissement. Enfin, une pharmacie sera également implantée en entrée de projet.

Terre & Développement met également en avant les mobilités douces (pour le respect de l’environnement) avec l’aménagement d’une piste cyclable, en limitant les voiries, en favorisant les voies douces et en créant des espaces de stationnements communs.

Un îlot de fraicheur sera également aménagé et arboré au cœur du lotissement avec la présence de mobiliers urbains. Et parce que la préservation de la biodiversité a une place primordiale dans nos projets, ces bancs seront des bancs refuge. De nombreux corridors écologiques (espaces dédiés à la faune et à la flore qui permet aux espèces sauvages de se déplacer et de se reproduire) sont intégrés dans l’aménagement du projet où des hibernaculums (abri ou refuge utilisé par certains animaux pour hiberner) seront mis en place notamment pour les espèces de lézards présents sur le site.